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En posant vos questions de la bonne manière, vous développez une communication de qualité avec vos collaborateurs. Ils se sentent écoutés, respectés et vous favorisez l’autonomie. C’est un outil puissant pour construire une communication consentie.

En réalité, c’est très simple à mettre en pratique… Mais complètement oublié dans le monde du travail.

Prenez le temps d’analyser ces deux formulations et d’évaluer la position que devra prendre la personne qui les reçoit: 

  • « Est-ce que ton projet s’est bien déroulé? »

  • « Comment évalues-tu le déroulement de ton projet? »

Vous sentez, voyez, entendez la différence?

Selon la formulation, votre entretien prendra une tournure complètement différente.

La question fermée invite à se justifier

La première formulation est une question fermée. La seule réponse possible est « oui » ou « non ». Elle place le récepteur dans une position défensive. Elle doit justifier son « oui » ou son « non ».

De plus, la question induit une réponse attendue: « Est-ce que ton projet s’est bien déroulé?« . Si ce n’est pas le cas, comment va répondre la personne? Et même si c’est le cas, est-ce qu’un projet se déroule toujours bien à 100%? 

C’est une question qui place l’émetteur en position haute. Pas la meilleure manière d’être dans l’échange.

La question ouverte invite à l’auto-évaluation

Dans la seconde formulation, l’émetteur invite le collaborateur à réfléchir par lui-même. Il l’invite à faire une auto-évaluation et mobilise la capacité de réflexion du collaborateur. 

L’émetteur induit qu’il a confiance dans la personne. Qu’il souhaite un échange, un dialogue. Les réponses seront plus nuancées, plus réfléchies.

Ici pas de position haute, mais deux professionnels qui cherchent ensemble à apprendre des situations vécues et à améliorer le futur.

Au final le collaborateur se sentira écouté, respecté et reconnu dans sa capacité à gérer son projet. Un outil puissant pour construire une communication consentie.

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